Fin de vie, mort et deuil
Soirées d'écoute et de partage

Rencontre le 18 décembre

Quand aura lieu la prochaine soirée de partage ?

La prochaine soirée mensuelle de partage sur les thèmes de la fin de vie, de la mort et du deuil est confirmée pour le :

mercredi 18 décembre 2024 à 19h30

Heure et durée

Les rencontres débutent à 19h30. La durée de participation est libre selon la disponibilité de chacun. L'inscription n'est pas obligatoire.

Fréquence et gratuité

Les soirées d'écoute et de partage ont lieu chaque mois durant toute l'année (12 soirs par an). Vous pouvez participer de manière ponctuelle à l'une d'elles ou à plusieurs rencontres, selon votre choix du moment. La participation est libre et n'occasionne aucun frais.

Partage fin de vie, mort et deuil

le mercredi 18 décembre 2024 à 19h30

Dates des prochaines rencontres

  • 18 décembre 2024
  • 22 janvier 2025
  • 19 février 2025
  • 19 mars 2025
  • 23 avril 2025
  • 21 mai 2025
  • 25 juin 2025
  • 23 juillet 2025
  • 20 août 2025
  • 24 septembre 2025
  • 22 octobre 2025
  • 19 novembre 2025

ont lieu les rencontres ?

Les soirées d'écoute et de partage sur les thèmes de la fin de vie, de la mort et du deuil ont lieu en petits groupes dans un espace chaleureux à Fribourg, plus précisément à Villars-sur Glâne dans les locaux de :

Reiki Formation
André Baechler
Route de la Glâne 143b
1752 Villars-sur-Glâne
Fribourg, Suisse
Téléphone : +41 (0)79 230 7 230
Courriel : hc.eabdna@liam

Très simple d'accès

Pour qui ?

  • Vous êtes touché(e) par la situation d'un proche en fin de vie.
  • Vous êtes atteint(e) d'une maladie vous confrontant à la perspective de votre propre mort.
  • Vous êtes endeuillé(e) par la perte d'un être cher.
  • Votre activité professionnelle vous confronte régulièrement à la mort.
  • Vous vous questionnez de manière générale sur le thème de la mort.
  • Vous souhaitez partager une expérience personnelle au sein d'un petit groupe de parole.

S'adresse à tout public

Les soirées d'écoute et de partage sur les thèmes de la fin de vie, de la mort et du deuil sont gratuites, ouvertes à toutes et tous, indépendamment des croyances personnelles et de l'appartenance (ou la non-appartenance) religieuse de chaque participant. Elles n'ont pas pour but de soulever des polémiques, d'imposer une doctrine ou une philosophie particulière.

Ces rencontres mensuelles vous offrent un moment de partage en toute simplicité, dans le non-jugement, l'accueil et le respect de chacun.

Coût et inscription

Participation gratuite

Parler de la fin de vie, de la mort et du deuil qui s'ensuit n'a aucune visée commerciale ou promotionnelle. Les soirées de partage sont donc totalement gratuites.

Inscription non obligatoire

L'inscription n'est pas obligatoire. Si toutefois vous souhaitez m'informer de votre présence à la prochaine rencontre qui se déroulera le mercredi 18 décembre 2024 à 19h30, vous pouvez le faire par l'un des moyens suivants :

Inscription par message

SMS ou iMessage

Inscription par téléphone

Appel téléphonique

Qui suis-je ? Mon parcours de vie en quelques lignes

Depuis mes plus lointains souvenirs, la mort a toujours représenté pour moi l'aboutissement évident de toute vie terrestre, un retour à la maison.

Enfance et adolescence

Je m'appelle André Baechler et je suis né un 30 novembre 1965 à Bienne, en Suisse, dans une famille catholique non pratiquante. Très vite, je me distance de l'institution religieuse en décalage avec mes valeurs et mes convictions intimes. A l'âge de treize ans, je découvre et dévore différents livres de Raymond Moody et Elisabeth Kübler-Ross abordant les expériences de mort imminente (EMI/NDE) ainsi que l'accompagnement de fin de vie. Ces ouvrages sont une révélation pour moi et m'amènent à l'évidence qu'un jour, j'accompagnerai des personnes se préparant à mourir. Cette petite flamme se met en veille tout au fond de moi et je poursuis une adolescence tranquille durant laquelle je nourris ma passion pour l'électronique.

Parcours professionnel

Une fois l'obtention de mon certificat fédéral de capacité d'électronicien à l'École des Métiers de Fribourg, je débute une activité indépendante dans laquelle j'investis tout mon temps. À l'aube des années 2000, mon entreprise compte une petite trentaine de collaborateurs et ma motivation commence à chuter. Ressentant un appel à me recentrer sur des valeurs plus humaines, je choisis alors de vendre cette entreprise afin de me consacrer à l'accompagnement de personnes en fin de vie ainsi qu'à l'enseignement du Reiki.

L'accompagnement de fin de vie

Mon activité d'accompagnant débute dans le cadre des soins palliatifs, à l'hôpital de Châtel-St-Denis dans le canton de Fribourg où je passe deux jours par semaine auprès de personnes se préparant à franchir le grand pas. L'authenticité des échanges est pour moi le plus merveilleux des cadeaux, un enseignement que je reçois et qui bouleverse ma vie. Par la suite, je choisis également d'accompagner des personnes en fin de vie demandant assistance afin de mettre un terme à leur parcours de souffrance et de déchéance. Malgré le changement de contexte, je retrouve toujours la même intensité dans nos échanges.

Ce qui me tient à coeur

Mes principales satisfactions en tant qu'accompagnant de fin de vie sont de préparer et faciliter au mieux ce passage de la mort, qu'il soit naturel ou choisi, en y mettant du coeur, de l'écoute ainsi qu'un brin de légèreté quand c'est possible. L'humour peut y tenir une place importante parfois. Mon attention se porte également sur les proches qui sont si souvent démunis et impuissants face à la mort. Je leur offre un soutien dans ces moments délicats qui précèdent et succèdent au décès de l'être cher.

Riche de ces multiples expériences de vie et toujours actif à ce jour auprès des êtres en partance, je me propose de vous offrir un temps d'écoute et de partage mensuel sur les thèmes de la fin de vie, de la mort et du deuil.

Réflexions sur la fin de vie, la mort et le deuil

Le bonheur est-il possible dans le déni de la mort ?

Tout le monde s'accorde à dire que la mort est une perspective qui nous concerne tous, sans la moindre exception possible. Nous la côtoyons à tout instant, même lorsque nous tentons vainement de l'occulter. Chaque forme de vie que nous pouvons observer fait partie d'un cycle qui lui est propre, d'un mouvement qui, s'il a débuté un jour, ne peut que se compléter par la mort. La nature qui nous entoure, les saisons, l'univers, ... tout est là pour nous rappeler l'impermanence de la vie dans la matière.

Pourtant, l'être humain reste plongé dans une profonde amnésie. Il a oublié que donner la vie, c'est également programmer une mort à venir. La naissance et la mort sont les deux faces d'une même pièce. On ne peut accepter l'une en rejetant l'autre. Cette évidence qu'il fuit si souvent est sans doute la cause profonde de son malheur. Comment pourrait-il vivre pleinement et trouver un bonheur authentique en tentant de figer le temps qui s'écoule, dans le déni de cette issue inéluctable ?

La fin de vie, une opportunité de croissance ?

Côtoyer la fin de vie et la mort qui s'ensuit n'a rien de malsain. L'intensité des échanges qui en résulte représente un enseignement d'une grande richesse qui nous place face à nos propres incohérences, face à tout ce que nous occultons. Qu'on le veuille ou non, la mort est une réalité incontournable, un révélateur ramenant chacun à l'essentiel. Alors pourquoi ne pas prendre la peine de la regarder en face, de l'accueillir comme une opportunité de croissance ?

De nombreuses personnes en fin de vie me disent à quel point elles se sentent grandies intérieurement par leurs derniers mois d'existence. Certaines regrettent de n'avoir pu parcourir ce chemin de croissance plus tôt, car il leur aurait évité parfois de nombreuses déconvenues et souffrances intérieures.

Faire que proches et mourant puissent se rejoindre

  • Régulièrement des personnes en fin de vie me disent très sereinement se réjouir de la mort à venir, mais elles n'osent généralement pas l'exprimer à leurs proches qui peineraient à accepter l'idée que l'on puisse se réjouir tout en les quittant.
  • La personne mourante a besoin d'être considérée comme un être vivant jusqu'à son dernier souffle alors que les proches se comportent parfois maladroitement, parlant déjà d'elle à l'imparfait, ne la considérant ainsi plus comme quelqu'un de vraiment vivant.
  • La personne en fin de vie impose parfois des directives strictes concernant le traitement post mortem de sa dépouille ainsi que l'absence de rite funéraire, sans se préoccuper des proches restants qui, eux, peuvent avoir d'autres besoins nécessaires à leur parcours de deuil.

On observe fréquemment un grand décalage entre la personne en fin de vie et ses proches (acceptation-déni, paix-révolte, réjouissance-tristesse, ...). Accompagner, c'est tenter aussi au mieux de favoriser une communication harmonieuse entre eux, de permettre à chacun d'entendre l'autre dans ses besoins essentiels et dans ce qu'il vit.

Faut-il attendre la fin de vie pour établir ses directives anticipées ?

Les directives anticipées, appelées également "testament biologique", sont un document que n'importe quelle personne capable de discernement peut établir de son plein gré. Celles-ci contiennent les dispositions de fin de vie relatives aux mesures médicales à appliquer ou à proscrire en cas d'incapacité à pouvoir s'exprimer. Les directives anticipées peuvent contenir également les dispositions relatives au don d'organes, au refus d'autopsie ainsi qu'aux funérailles. Elles servent principalement à empêcher l'acharnement thérapeutique, mais elles ne peuvent pas demander que l'on porte un geste actif afin de donner la mort (euthanasie).

En Suisse, le corps médical est dans l'obligation de respecter ces directives qui peuvent par exemple exiger que l'on renonce en cas de pronostic défavorable à être branché sous respirateur artificiel, assistance cardiaque ou encore que l'on bannisse tout traitement antibiotique. Elles peuvent également mentionner des personnes de confiance qui seront autorisées, le cas échéant, à prendre des décisions médicales sur des thèmes qui n'auraient pas été abordés dans le document. Une fois datées et signées, les directives anticipées doivent être remises aux proches ainsi qu'au médecin de famille afin que ceux-ci puissent les faire appliquer, si nécessaire.

Indépendamment de votre âge et de votre situation de santé, un accident, un problème cardiaque, un AVC ou toute autre maladie peut vous rendre très rapidement dans l'incapacité d'exprimer vos choix personnels. Dans cette éventualité, j'encourage tout le monde à établir ses propres directives anticipées sans attendre un diagnostic grave (un cancer par exemple) ou l'imminence de la mort.

Le processus du deuil et ses étapes

Bien évidemment, être en paix avec la mort ne nous dispense pas du processus de deuil qui succède à la perte d'un être cher. Cependant, j'observe généralement que le mécanisme du deuil est plus fluide et que l'acceptation et la sérénité succèdent plus rapidement à la douleur de la séparation lorsque le proche endeuillé est en paix avec cette réalité.

On évoque trop souvent les étapes du deuil de manière figée, comme un parcours obligé : choc - déni - colère - marchandage - tristesse - résignation - acceptation - reconstruction. Il faut rappeler que chaque deuil est différent, autant dans son parcours que dans sa durée. J'évite donc absolument de le conceptualiser. Les étapes évoquées sont fréquemment vécues dans un ordre différent et certaines d'entre elles échappent parfois au processus.

Faire connaître les soirées de partage

Un lien sur votre site web

Si vous disposez d'un site internet, n'hésitez pas à faire connaître ces rencontres mensuelles d'écoute et de partage en y plaçant un lien hypertexte pointant vers https://fin-vie.org.

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Prochaine rencontre fin de vie, mort et deuil

La prochaine soirée mensuelle d'écoute et de partage centrée sur les thèmes de la fin de vie, de la mort et du deuil se déroulera à Villars-sur-Glâne (canton de Fribourg en Suisse) le :

mercredi 18 décembre 2024 à 19h30

Au plaisir de vous y rencontrer/retrouver si le coeur vous en dit.

Partage fin de vie, mort et deuil

L'espace de parole ouvert à tout public offre un moment d'échange en toute simplicité, dans le non-jugement, l'accueil et le respect de chacun.